Didier Reynders © BELGA

L’Estonie assurera la présidence tournante de l’UE au second semestre 2017

Le Vif

L’Estonie – et non la Belgique – assurera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au second semestre de l’an prochain, que le Royaume-Uni a renoncé à exercer, a-t-on appris mercredi de source diplomatique à l’issue de tractations entre les 28 Etats-membres de l’UE.

La présidence du Conseil est assurée à tour de rôle par chaque État membre pour une période de six mois. Pendant cette période de six mois, la présidence préside des réunions à tous les niveaux au sein du Conseil, contribuant ainsi à assurer la continuité des travaux de l’UE au Conseil.

Le Royaume-Uni devait initialement assumer cette présidence de juillet à décembre 2017 après Malte et avant l’Estonie.

Mais Londres a annoncé mercredi qu’elle renonçait à assumer cette présidence tournante, franchissant ainsi une première étape vers la mise en oeuvre du Brexit après la victoire du « Leave » lors du référendum du 23 juin dernier.

Lors de concertations qui se sont tenues mercredi à Bruxelles, la plupart des 28 ont convenu de simplement avancer de six mois le schéma prévu des rotations.

L’Estonie reprendra dont la présidence tournante du Conseil abandonnée par les Britanniques.

De source diplomatique, on indique que seule l’Autriche a exprimé des réserves sur la solution retenue. Elle devrait en effet assurer la présidence au second semestre 2018 – au lieu du premier semestre 2019 comme prévu initialement – alors que des élections législatives sont prévues dans le pays en septembre de cette année.

Depuis samedi, la Belgique s’est dite, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, « disposée à reprendre cette présidence (britannique) si on nous le demande ».

L’accord trouvé mercredi écarte cette hypothèse. La prochaine présidence belge est donc maintenue en 2024.

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