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L’électeur francophone est face à un choix très clair, selon Chastel

La sortie du président du PS, Elio Di Rupo, clarifie le choix pour les électeurs francophones, estime le président du MR, Olivier Chastel, qui pointe du doigt la création d’un nouveau « pôle des gauches ».

« Elio Di Rupo confirme l’analyse faite par le Mouvement Réformateur depuis l’été 2017. L’électeur francophone a maintenant le choix entre deux offres clairement identifiées. La première, de centre-droit, est une coaliton ambitieuse, réformatrice, ouverte au changement. La seconde, clairement marquée à gauche, réunit le Parti Socialiste, Ecolo et Défi. Elio Di Rupo officialise donc la création d’un nouveau Pôle des gauches (nom donné au projet d’alliance entre socialistes et écologistes en 2002, ndlr), qui était déjà visible lorsque, l’été dernier, Olivier Maingain a préféré rester scotché au Parti Socialiste à Bruxelles plutôt que de tenter de donner un nouveau souffle à une Région fragilisée », a déclaré M. Chastel dans un communiqué.

Selon le président du MR, le choix de la gauche constitue un « danger pour la stabilité du pays ». « Avec ce pôle des gauches du côté francophone, face à une Flandre au centre-droit, c’est la porte ouverte à de nouvelles négociations institutionnelles », a-t-il averti.

Les socialistes sont le repoussoir de la N-VA et Bart De Wever n’a jamais caché qu’il envisageait une coalition avec le PS uniquement pour mettre sur pied un Etat confédéral.

Le président du MR vante l' »axe libéral ». « Si les électeurs nous en donnent la possibilité, nous continuerons donc à réformer notre pays au sein d’une coaliton de centre-droit », a-t-il dit.

Interrogé la semaine passée dans « Le Soir », M. Chastel s’est prononcé en faveur d’une reconduction des alliances en Wallonie (MR-cdH) et à l’échelon fédéral (MR, N-VA, CD&V, Open Vld). En réponse, le président du PS a dit sa préférence pour des coalitions progressistes réunissant le PS, Ecolo et DéFI.

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