© Philippe Reynaers/Photonews

L’avenir flou du Musée de l’armée après le lancement du WHI

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Attentes interminables devant l’ascenseur, salle des Arcades du Cinquantenaire remplie comme une boîte à sardines, bousculade pour capter le discours du ministre de la Défense Steven Vandeput.

Lors de la conférence de presse de lancement du War Heritage Institute, dans lequel se fondent le Musée royal de l’armée (MRA) et d’autres parastataux liés à la Défense, les quelques journalistes présents étaient noyés au milieu de bataillons de gradés, de retraités de l’armée et d’historiens.

Surtout, les propos du ministre N-VA et ceux de Michel Jaupart, le civil – étiqueté MR – appelé à diriger le WHI, n’auront pas dissipé les incertitudes qui entourent la fusion en cours et l’avenir du site du Cinquantenaire, alors que l’Etat n’a pas le budget pour financer sa rénovation, son réaménagement et son exploitation. Quid du fonctionnement du nouvel organisme autonome, que certains qualifient déjà d' » usine à gaz  » ? Comment seront composés ses organes de décision ? Le Cinquantenaire sera toujours le  » site muséal principal  » du WHI et les collections resteront fédérales, promet le ministre, mais dans quelle mesure celles-ci seront-elles partiellement délocalisées dans des sites flamands et wallons ?

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