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L’argent de la monarchie

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Trois ans après avoir publié L’argent de nos rois, l’économiste Thierry Debbels creuse un peu plus le sujet dans son nouvel ouvrage, Vorstelijk vermogen (Fortune royale), qui sortira dans quelques jours en néerlandais (Pelckmans).

Pas de révélations fracassantes dans ces pages : l’auteur passe en revue chaque règne et cherche à démontrer que la famille royale est beaucoup plus riche qu’on ne le pense. Il revient sur les comptes de Léopold Ier à l’étranger et sur le pactole récupéré par Léopold II lors du transfert du Congo à la Belgique.

Il explore aussi la piste des actions que Léopold III aurait détenu dans Electrorail, une société de l’empire Empain. « Léopold III était un vrai businessman, qui savait faire fructifier sa fortune », estime l’auteur, qui s’est également intéressé aux parts de la famille royale dans la Société générale à l’époque de Baudouin.

Il énumère les biens achetés par Albert II au cours de son règne et évalue le patrimoine du roi retraité à minimum 200 millions d’euros, soit nettement plus que les 12,4 millions d’euros indiqués depuis des années par le Palais. Selon lui, malgré la révision du système des dotations, les finances royales sont, sous Philippe, toujours aussi peu transparentes.

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