Koen Geens © Belga

Koen Geens, sourd aux discriminations linguistiques

Le Vif

Depuis treize ans, la loi l’y contraint. En 2017, des experts mandatés par la Chambre le lui ont recommandé. En mars dernier encore, l’ONU lui a rappelé ses obligations internationales. En vain.

Le gouvernement n’a toujours pas désigné d’organisme chargé de traiter les plaintes contre les discriminations linguistiques. Questionné tout récemment par la députée Sophie Rohonyi (DéFI), le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), a, une nouvelle fois, renvoyé la victime présumée de discriminations linguistiques (les francophones de Flandre, en particulier) à la saisie individuelle des cours et tribunaux, alors que les victimes de toutes les autres formes de discriminations (âge, sexe, etc.) peuvent s’adresser soit à Unia, soit à l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en capacité d’ester en justice en leur nom.

Le nouvel Institut fédéral des droits de l’homme ne pourra pas traiter, lui, des plaintes individuelles.  » Il appartiendra au prochain gouvernement, conclut le ministre, de voir si les recommandations de l’ONU requièrent un effort supplémentaire.  »

M. La.

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