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Jean-Jacques Viseur se dit « serein mais furieux »

Le Vif

L’ancien bourgmestre de Charleroi Jean-Jacques Viseur (cdH) a réagi mardi aux réquisitions du parquet de Mons demandant son renvoi en correctionnelle pour prise illégale d’intérêts.

Bourgmestre pendant cinq ans lors de la précédente législature, Jean-JacquesViseur fait l’objet de poursuites dans le cadre du choix du cabinet d’avocats Bossard, à Charleroi, désigné pour étudier le dossier du projet « Rive gauche » d’aménagement de la Ville-Basse. Le fils de Jean-Jacques Viseur, Me François Viseur, avait collaboré à ce cabinet d’avocats, et selon le parquet, l’ancien bourgmestre avait favorisé pour cela le choix de ce cabinet.
Interrogé par l’agence Belga, Jean-Jacques Viseur a nié mardi toute prise d’intérêt. « Ni mon fils, ni moi n’avons eu un quelconque avantage financier à ce choix », explique-t-il, parlant d’un « dossier vide ».

Pour lui, ce sur quoi s’appuie le parquet relève à la fois du « subjectif » et du « virtuel. « J’aurais choisi ce cabinet d’avocats pour aider la carrière de mon fils en son sein », mais, a-t-il ajouté, Me François Viseur, collaborateur occasionnel du cabinet Bossard, n’a jamais traité aucun dossier en rapport avec Charleroi.

L’ancien bourgmestre se déclare « serein mais aussi furieux » de ce qu’il estime être « la légèreté » du parquet. « De telles poursuites, sur de telles bases, permettent tous les amalgames et toutes les formes de populisme basées sur le ‘tous pourris' », dit-il encore.

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