Jan Jambon, ministre N-VA de l'Intérieur. © BENOIT DOPPAGNE/belgaimage

Jan Jambon ne veut pas stigmatiser la communauté musulmane dans son ensemble

« Le discours nous/eux existe mais il ne s’agit pas des musulmans contre les autres mais bien de nous qui voulons le bien pour notre société – et cela comprend les musulmans – et ceux qui lui veulent du mal. Il existe toutefois des problèmes avec la fraction violente de la communauté musulmane, nous pouvons pas nous cacher la tête dans le sable », a indiqué dimanche soir le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) en réaction à l’attentat de Londres.

Selon le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, le mode opératoire de ces terroristes a changé. « Avant, ils étaient formés pour commettre des attentats. Maintenant, l’EI appelle a entreprendre « quelque chose » et à faire beaucoup de victimes. L’EI n’ordonne plus depuis longtemps mais inspire, c’est affreux. »

Cette violence doit être prise en charge en détectant plus tôt les signes de radicalisation, souligne Jan Jambon. « C’est pourquoi des cellules de sécurité intégrale locale (CSIL) seront créées au sein des communes. »

« Le discours nous/eux existe mais il ne s’agit pas des musulmans contre les autres mais bien de nous qui voulons le bien pour notre société – et cela comprend les musulmans – et ceux qui lui veulent du mal. Il existe toutefois des problèmes avec la fraction violente de la communauté musulmane, nous pouvons pas nous cacher la tête dans le sable », poursuit le ministre qui ajoute que c’est le sens qu’il faut donner au message posté dimanche sur Facebook par le secrétaire d’Etat Theo Francken. « Nous allons gagner. Pas eux. Nous », avait écrit Theo Francken.

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