© Image Globe

Islam radical : « pas d’inquiétude » pour l’enseignement obligatoire

L’inspection des écoles reconnues en Communauté française permet de lever toute inquiétude sur l’existence d’un enseignement de l’islam radical en classe, a relevé mardi la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet.

Le cabinet de cette dernière prendra cependant contact avec celui de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom, qui a dénoncé mardi dans la presse l’existence d’une dizaine d' »écoles » en Belgique où est enseigné l’islam radical, parfois grâce à des fonds provenant d’Arabie saoudite.

« Nous souhaitons avoir plus de précisions sur ce qui est visé et les régions concernées », a relevé le cabinet Simonet.

L’enseignement organisé ou subventionné par la Communauté française est soumis à une inspection qui exclut en théorie un enseignement religieux radical en classe. Restent, en dehors du système scolaire, certaines écoles ou associations privées, liées à des lieux de culte, sur lesquelles l’inspection n’a pas prise.

La volonté du cabinet Simonet d’obtenir plus d’informations auprès de Mme Turtelboom – et de la Sûreté de l’Etat – est liée à la crainte que des familles puissent sortir l’enfant du système scolaire obligatoire.

Il existe en Fédération Wallonie-Bruxelles deux écoles libres de confession musulmane, soumises à l’inspection puisque subventionnées.

Des cours de religion islamique sont aussi dispensés – de même que des cours d’autres confessions ou de morale – dans plusieurs écoles de l’enseignement officiel subventionné ou organisé par la Communauté française.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire