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Interdiction véhicules diesel: « Il ne faut pas prendre le citoyen pour un imbécile et faire l’étude sérieusement »

La décision de principe d’interdire les véhicules propulsés au diesel à partir de 2030 ne peut se traduire par un simple effet d’annonce débouchant au final sur une série d’exonérations. L’étude à laquelle s’est engagé le gouvernement bruxellois devra être menée très sérieusement, averti dimanche le ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi Didier Gosuin (DéFI).

« Il ne faut pas prendre le citoyen pour un imbécile sinon nous en restons à la pétition de principe. Un tel objectif impose une étude sérieuse et un travail de fond dans la transparence », a commenté M. Gosuin, interrogé dimanche en marge du congrès de lancement de la campagne électorale de DéFI pour les communales à Bruxelles.

Au-delà des contraintes évoquées vendredi à propos de l’important charroi de véhicules d’entretien de la STIB, Didier Gosuin souligné que la société bruxelloise de transport public n’avait pas encore acquis les nombreux bus hybrides diesel-électricité dont la commande a été décidée. Or, ce type de véhicule a une durée de vie d’au minimum 12 ans. Les camions-poubelles de l’ABP ont eux aussi une longue durée de vie. « Ceux que j’ai commandé au début des années 2000 lors d’une vie ministérielle antérieure roulent toujours et il n’y a pas d’alternative à l’électricité pour ce type d’engin », a-t-il ajouté.

Pour le ministre de l’Economie, il faudra faire une distinction entre les véhicules privés et les véhicules professionnels. « On peut vouloir quelque chose mais on doit s’assurer que la mise en oeuvre puisse suivre. Cela impose d’en gérer tous les aspects », a-t-il insisté.

Belga

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