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Ingrid Lieten : sa nouvelle bourde provoque des remous

La ministre flamande de l’Innovation Ingrid Lieten a -à nouveau- fait une gaffe. La ministre socialiste a envoyé un mail où elle qualifiait Kris Peeters de dictateur à un proche de ce dernier. Elle a depuis présenté ses excuses, le ministre-président flamand a démenti que le mot « dictateur » figurait dans ce mail. Pourtant cela ne semble pas suffire à L’Open Vld qui réclame la démission de la ministre.

La gaffe s’est produite lors de la réunion de crise du gouvernement flamand convoquée vendredi sur le dossier controversé de centre commercial Uplace prévu à Vilvorde.

Alors que la réunion battait son plein, la ministre socialiste a envoyé le mail en question à à un proche du ministre-président flamand Kris Peeters.

Dans ce message, un collaborateur de Mme Lieten qualifiait ce dernier de « dictateur », rapporte le site internet du Knack. Selon ce dernier, Mme Lieten s’est immédiatement excusée de son erreur et pris ses distances par rapport au terme utilisé. Ses excuses furent acceptées, et les personnes présentes ont alors convenu de ne pas l’ébruiter.

Mme Lieten avait déjà défrayé la chronique récemment pour un autre courriel où elle qualifiait ses collègues gouvernementaux du CD&V et de la N-VA de « caricatures faites de téflon et de béton ».

Kris Peeters dément

Contacté par l’agence Belga, le ministre-président flamand a démenti que le mot « dictateur » figurait dans le courriel envoyé par erreur vendredi dernier par la ministre Ingrid Lieten.

Le porte-parole du ministre-président flamand, Luc De Seranno, a confirmé que le courriel en question avait bel et bien été envoyé par erreur à un proche de M. Peeters, mais affirmé que le mot « dictateur », utilisé pour qualifier M. Peeters, n’y figurait pas. Ce même porte-parole n’a pas souhaité fournir d’autre commentaire sur l’affaire.

L’Open Vld réclame la démission d’Ingrid Lieten et l’éviction du sp.a


Mme Lieten et le sp.a « méritent un carton rouge », a affirmé le chef de groupe Open Vld au parlement flamand, Sas Van Rouveroij, sur les ondes de la VRT radio. « C’est à Kris Peeters de décider s’il peut encore mener une politique digne de ce nom. Mais s’il ne le peut pas, alors il doit remanier son gouvernement ».

Aux yeux des libéraux flamands, qui siègent dans l’opposition au parlement flamand, l’incident est symptomatique du manque de cohésion du gouvernement flamand. « J’ai l’impression que M. Peeters n’est pas un chef de gouvernement, mais un arbitre, et un arbitre doit pouvoir sortir de temps à autre le carton rouge. Mais cette audace, ou ce respect de soi-même, Kris Peeters ne l’a clairement pas », a commenté Sas Van Rouveroij.

Avec Belga.

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