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Indemnités de sortie : Deleuze aurait aimé « agir différemment »

Olivier Deleuze a déjà perçu plusieurs indemnités de sortie. Le tout pour un total de 250.000 euros. Il admet qu’aujourd’hui qu’avec le recul il aurait agi différemment.

Le nouveau co-président d’Ecolo, Olivier Deleuze, a assuré vendredi qu’il aurait, avec le recul, « agi différemment » avec les indemnités de sortie – 250.000 euros au total – qu’il a perçues dans le passé lors de trois démissions, antérieures à celle de député qu’il a présenté après son élection dimanche à cette nouvelle fonction, aux côtés d’Emily Hoyos.

Les journaux ‘La Libre Belgique’ et ‘La Dernière Heure’ comptabilisaient en effet vendredi l’addition des indemnités perçues par le passé (en 1996, en 2003 et en 2010) par M. Deleuze, les chiffrant à un quart de million d’euros brut. « On ne parlait pas dans le passé du fait de renoncer à ses indemnités de sortie. Personne ne le discutait. (…) Cela paraissait normal, à tort ou à raison. Aujourd’hui, ce n’est plus accepté. La société est plus dure, l’économie va moins bien et je pense même qu’il faut aller plus loin », a-t-il affirmé vendredi matin sur les ondes de Twizz Radio.

Interrogé sur ce qu’il ferait maintenant – il a renoncé à son indemnité de sortie parlementaire après sa démission comme député et chef de groupe Ecolo -, M. Deleuze a admis qu’il aurait agi différemment. « Oui, bien entendu, avec le recul », a-t-il dit, sans préciser exactement que ce qu’il aurait fait.

Avec Belga

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