Incendie à Rouen: la Fugea demande à l’Afsca une position claire sur les conséquences sur le sol belge

La Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (Fugea) a demandé lundi une position claire de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) quant aux éventuelles conséquences de retombées nocives du côté belge de la frontière à la suite de l’incendie qui s’est déclaré la semaine dernière au sein de l’entreprise Lubrizol à Rouen (Normandie, France).

« La France a pris une position claire et a donné des consignes précises aux agriculteurs concernés par l’impact du nuage de Rouen », a indiqué Philippe Duvivier, président de la Fugea, à l’agence Belga. « Les livraisons de produits agricoles sont pour l’heure interdites du côté français. Mais de l’autre côté de la frontière, en Belgique, rien n’a été dit si ce n’est que la qualité de l’air est bonne. »

La Fugea attend une position claire et rapide de l’Afsca sur le dossier. « Nous demandons qu’on anticipe sur les éventuelles dispositions à prendre du côté belge, comme on l’a fait en France », a souligné M. Duvivier assurant que la fédération ne veut en aucun cas être alarmiste sur le dossier.

A la suite de l’incendie, un nuage de fumées aurait traversé la Belgique, avait confirmé le centre de crise de Wallonie (CRC-W) sur la base de données de l’Institut royal de météorologie. A la suite de précipitations, ces fumées ont toutefois été lavées et dispersées par le vent. « Les concentrations en particules fines qui ont pu parvenir en Wallonie sont donc très faibles, ce qui est confirmé par le réseau de mesures de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (Celine). La qualité de l’air reste donc bonne à l’heure actuelle », avait assuré le centre de crise.

L’Afsca a assuré être en contact permanent avec la Région wallonne, compétente pour cette matière, et le centre de crise régional, et soutenir ceux-ci. « Nous restons sur le qui-vive, évidemment, mais le risque est négligeable et il n’y a pas de disposition à prendre pour l’instant », a souligné le porte-parole de l’agence fédérale, Jean-Sébastien Walhin.

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