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Immobilier: les grands projets wallons et bruxellois

Christophe Leroy
Christophe Leroy Journaliste au Vif

C’est la plus grande partie de lobbying urbain de la planète. Le Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim), qui s’est tenu à Cannes du 10 au 13 mars, consacre la rude concurrence entre les villes wallonnes. Voici les grands projets qu’elles y ont mis en avant.

Liège. Deux axes majeurs : le développement du tram et la zone urbaine Guillemins-Médiacité, avec l’annonce en prolongement d’une nouvelle tour signée par l’architecte néerlandais Rem Koolhaas, dans le top 5 mondial. Cet investissement privé se chiffre à 300 millions d’euros. Les villes de Seraing, Herstal, Ans, Verviers, Blegny et Flémalle étaient également représentées aux côtés de la SPI, l’agence de développement de la province de Liège.

Hainaut. Trois grands projets pour Charleroi le long de la Sambre : le centre d’affaires Parc Ouest, la zone River Towers, à l’est de la ville, et le redéploiement urbain autour de la gare du Sud. Dans la région de Mons-Borinage et du Centre : Géothermia (un parc zéro émission de CO2) pour Mons, Urbanica (une zone mixte combinant logements et PME) et le projet Garocentre (plateforme multimodale) pour La Louvière, dont la maquette du complexe La Strada était l’une des stars du pavillon belge. La région de Tournai n’a pas envoyé de délégation.

Namur. Les projets de la province étaient portés par le BEP, dont deux dans la capitale wallonne : Namur Innovative City Lab, au confluent de la Meuse et de la Sambre, et le futur palais des expositions.

Brabant wallon. Il n’y avait pas de délégation officielle de l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW). Les images déroulantes du Mipim ont notamment mis en avant l’acquisition par l’IBW du site Peugeot à Nivelles (11 Ha), la rénovation d’un immeuble de bureaux 100% recyclé à Genval et le nouveau business park de Tubize.

Luxembourg. L’intercommunale Idelux a présenté sept projets de la province, dont deux à Arlon (l’écoquartier des Terrasses du Luxembourg et la réaffectation du quartier de l’ancien hôtel de police) et trois parcs d’activités à thématique.

Bruxelles. L’imposante délégation bruxelloise était emmenée par le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, et par Cécile Jodogne, la secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Avec une présence remarquée durant les trois jours du salon immobilier. Le 11 mars, Rudi Vervoort a présenté aux investisseurs le nouveau « bouwmeester » de Bruxelles (maître-architecte), Kristiaan Borret, dont la mission à Anvers avait été interrompue sous la législature N-VA en février 2013. « A Bruxelles, le nombre de projets est inversement proportionnel à l’espace disponible au sol, confie Rudi Vervoort. Le Mipim est donc aussi l’occasion de rappeler nos priorités : assurer une mixité fonctionnelle, veiller à la qualité architecturale et travailler en amont avec les promoteurs. » Bruxelles mise largement sur son plan directeur pour le redéploiement de la zone du canal (700 hectares, 14 kilomètres de long). Le gigantesque projet Néo-Européa (800 millions d’euros, 68 Ha), qui vise à réurbaniser le plateau du Heysel, constitue l’autre dossier mis en avant au Mipim, malgré la paralysie dont il a souffert depuis la précédente édition.

Dans le Vif/L’Express de cette semaine, le reportage « Comment Liège a mangé le Mipim »

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