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« Il faut supprimer le plafond d’accès aux avances sur les pensions alimentaires »

Le Vif

Le mouvement Vie féminine appelle jeudi dans La Libre à faciliter l’accès aux avances sur les pensions alimentaires. Pour les familles monoparentales – une grande majorité de femmes – les pensions alimentaires dues aux enfants, mais que les pères refusent de payer sont un problème majeur.

Depuis octobre 2005, le Service des créances alimentaires (Secal) peut faire des avances sur les pensions alimentaires mensuelles dues aux enfants. L’organisme se charge ensuite de réclamer les montants à l’ex-partenaire. Mais pour bénéficier de ces avances, les ressources mensuelles nettes du ou de la bénéficiaire ne peuvent pas dépasser 1.800 euros.

De nombreuses femmes qui travaillent à temps plein sont donc exclues du système, regrette Vie féminine. « À partir du moment où une décision judiciaire a été prise, tous les enfants ont droit à ce que leurs deux parents les entretiennent, proportionnellement à leurs revenus », estime Hafida Bachir, secrétaire politique du mouvement. « Ce système de plafond stigmatise les femmes, qui doivent prouver qu’elles sont dans le besoin alors qu’elles ne font que chercher à faire appliquer les droits civils de leurs enfants. » Certaines mères se retrouvent dans des impasses, complètement épuisées, lorsque plusieurs problèmes s’accumulent.

Vie féminine prépare une pétition exigeant la suppression du plafond d’accès aux avances sur les pensions alimentaires, qui sera envoyée aux responsables politiques.

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