Jean-Claude Marcourt. © Belga

« Hors de question d’augmenter de manière importante le minerval » après 2015

Alors que la Flandre vient de décider de relever sensiblement les droits d’inscription dans le supérieur, le ministre en charge de cette matière en Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt (PS), a écarté mercredi toute augmentation « importante » du minerval après 2015 dans les établissements francophones.

« Il est hors de question d’augmenter de manière importante le minerval » (après 2015), a assuré le ministre, interrogé mercredi en commission du Parlement de la Fédération par les députés Ruddy Warnier (PTB) et Stéphane Hazée (Ecolo). Dans un décret adopté en juillet 2010, le gouvernement précédent, dans un souci de démocratisation et d’accessibilité de l’enseignement supérieur, avait décidé de geler et de ne plus indexer le montant du minerval jusqu’en 2015. Le texte octroyait dans la foulée un minerval gratuit pour les étudiants boursiers, ainsi que la mise à disposition gratuite des supports de cours pour ces derniers. Sondé par les deux députés sur le maintien du gel du minerval au-delà de 2015, M. Marcourt indiqué que cette mesure serait évoquée à l’occasion de la révision programmée du mode de financement de l’enseignement supérieur. « Le financement actuel de l’enseignement supérieur est fixé jusqu’en 2016. Nous avons dès lors deux ans pour élaborer un nouveau système de financement qui assurera la cohérence entre le décret paysage et le financement de nos institutions. Cette réforme sera l’occasion de confirmer notre vision de démocratisation et d’accessibilité de l’enseignement supérieur », a indiqué M. Marcourt. Devant les députés, le ministre a assuré qu’en tout état de cause le minerval complet resterait gelé jusqu’en 2015 « au moins ». La gratuité du minerval pour les boursiers et la mise à disposition des supports de cours ne sont elles pas menacées, ces mesures « ne souffrant aucune échéance particulière ».

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