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Hendrik Bogaert envisage une nouvelle réduction du nombre de fonctionnaires

Le Vif

Le secrétaire d’État à la Fonction publique Hendrik Bogaert a évoqué mardi dans De Tijd de nouveaux efforts de réduction du nombre des fonctionnaires fédéraux pour aider le gouvernement dans son exercice de contrôle budgétaire.

« Moyennant des investissements supplémentaires en informatique, il doit être possible d’économiser encore davantage sur le personnel », affirme le secrétaire d’État CD&V.

Le syndicat chrétien a rapidement fait part de son scepticisme: les seuils ont été atteints dans certains secteurs de l’administration, quand ils n’ont pas déjà été dépassés, a affirmé Mark Saenen (ACV-CSC) sur Radio 1 (VRT).

Le syndicaliste pointe du doigt les objectifs « très vagues » de M. Bogaert, qui « ne dit jamais où trouver des fonctionnaires en surnombre ». Et ce alors que l’exécution des précédentes décisions de réduction du nombre des fonctionnaires est toujours en cours et « n’a pas encore permis d’en cerner toutes les conséquences ».

Aux yeux de M. Saenen, l’époque d’il y a quelques années où il fallait compter chaque centime d’euro en contrôlant s’il y a trop de fonctionnaires dans les différents services est révolue. Des actions ne sont toutefois pas encore à l’ordre du jour selon lui.

De son côté, le syndicat socialiste a dénoncé des économies « linéaires et aveugles » qui mettent en danger l’avenir du secteur public fédéral. « Couper dans le personnel sans s’interroger sur les conséquences, c’est faire preuve d’une gouvernance défaillante », a affirmé l’ACOD/CGSP dans un communiqué.

Pour le syndicat socialiste, Hendrik Bogaert a un double agenda: « nous savons que la sixième réforme de l’État va transférer le travail de milliers de fonctionnaires fédéraux vers les Régions et Communautés. Ce n’est pas non plus un secret que les régions veulent les compétences et l’argent, mais pas les fonctionnaires fédéraux. Quel est donc le véritable objectif d’Hendrik Bogaert? »

Les ministres doivent trouver pas moins de 2,8 milliards d’euros pour maintenir le budget 2013 dans la trajectoire convenue avec les instances européennes, soit un déficit de 2,15% du Produit intérieur brut (PIB).

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