Gwendolyn Rutten © belgaimage

Gwendolyn Rutten : « Quand on est à court d’arguments, on s’attaque à la femme »

Le Vif

« A la fin de l’année passée, je me suis mouillée pour qu’on puisse former un gouvernement. Et je n’en ai pas honte », a affirmé la présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, vendredi, dans l’émission De Ochtend sur Radio 1. « Pour y parvenir, on ne peut pas se contenter de travailler avec ceux qui partagent nos idées », a-t-elle ajouté.

Gwendolyn Rutten avait été vertement critiquée par la N-VA après l’ouverture des libéraux flamands à une coalition arc-en-ciel, éventuellement élargie au CD&V.

« J’ai vraiment essayé et j’ai pris des risques pour tenter de former un gouvernement », a-t-elle répété. « On ne peut pas se contenter de parler avec ceux qui sont sur la même longueur d’ondes que nous, sauf si on a une large majorité. Dans le cas contraire, il faut parler avec les autres partis », y compris avec ses adversaires politiques, a encore justifié la présidente de l’Open Vld.

« On ne peut pas dire, un jour, qu’il faut un gouvernement rapidement et le lendemain, imposer des vétos », a-t-elle poursuivi en réaction au discours du roi Philippe, jeudi, appelant les partis à laisser tomber leurs exclusives.

La présidente des libéraux flamands, qui quittera son poste en mars, s’est enfin défendue d’avoir soutenu la formation d’un arc-en-ciel en échange du poste de Première ministre. « On ne peut rien faire contre ces accusations. C’est absolument faux mais quand on est à court d’arguments et qu’on a peur, on s’attaque à la femme », a-t-elle enfin regretté.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire