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Grève: le mouvement se généralise en Wallonie

Des conducteurs de trains de la SNCB ont débrayé spontanément ce matin à l’aube à Namur, Huy et Charleroi, rejoignant ainsi le mouvement lancé la veille dans les dépôts de Tournai, Ath, Mons et Braine-le-Comte. Des arrêts de travail sont également constatés à Bruxelles-Midi.

Le mouvement de grève se généralise sur le rail wallon, a annoncé Arnaud Reymann, porte-parole du gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel. Des membres du personnel d’Infrabel ont également décidé de débrayer à Verviers, Ottignies et Bruxelles-Midi. Par ailleurs, « on signale du personnel sur les voies à Charleroi. On peut donc dire que le rail wallon est paralysé », souligne Arnaud Reymann.

« Les débrayages spontanés de mardi ne peuvent pas être tolérés » (SNCB-Holding)

De son côté, Leen Uyterhoeven de la SNCB-Holding a fait savoir que la grève spontanée qui a débuté mardi dans plusieurs gares wallonnes ne peut pas être tolérée.

Une grève spontanée, débutée mardi dans les dépôts de la SNCB à Ath, Tournai, Mons et Braine-le-Comte, et qui se poursuivra sans doute jusqu’à jeudi, journée d’actions décrétée dans la fonction publique en réaction à la réforme des pensions portée par le ministre Van Quickenborne.

Selon la SNCB-Holding, de telles actions n’aident en rien. « Contrairement à la grève générale de jeudi, nous n’avons pas pu avertir nos passagers. Cette action spontanée affecte donc les voyageurs et discrédite nos services », estime Leen Uyterhoeven. La SNCB-Holding dit par ailleurs avoir rappelé aux syndicats que ce mouvement spontané est incompatible avec les dispositions existantes afin d’éviter les grèves sauvages. « Nous appelons le personnel à reprendre le travail mercredi », a encore souligné Leen Uyterhoeven.

LeVif.be, avec Belga.

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