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Grève de 24 heures dans les prisons

Stagiaire Le Vif

Les syndicats sont assez satisfaits du mouvement de grève qui a débuté ce mercredi à 22 heures dans les prisons. Gardiens et personnel administratif suivent le mouvement.

« Le retour est très positif, toutes les prisons sont visiblement à l’arrêt », a déclaré ce jeudi matin Serge Deprez, de la CSC-Services Publics. Du côté de la CGSP-AMiO, Michel Jacobs a indiqué : « il n’y a pas de piquets devant les prisons tout simplement parce que les gardiens se préparent pour la manifestation prévue ce jeudi à Bruxelles ».

Selon l’administration pénitentiaire, il y avait la nuit dernière suffisamment de personnel dans la moitié des prisons du pays pour garantir la sécurité. La police n’a donc pas été appelée afin de remplacer les gardiens dans ces établissements. En revanche, ce ne fut pas le cas de toutes les prisons. « Dans sept prisons, aucun membre du personnel ne s’est présenté et nous avons dû faire appel à un soutien complet de la police », a précisé Laurent Sempot, porte-parole de la Direction générale des établissements pénitentiaires .

C’est en réaction aux déclarations d’Hendrik Bogaert que le préavis de grève avait été déposé le 14 janvier. Le secrétaire d’État à la Fonction publique, Hendrik Bogaert, avait attiré l’attention sur le fait que le personnel pénitentiaire ne travaillait que 36,5 heures contre 38 heures prévues par le règlement.

« Avec ces propos, Hendrik Bogaert nie le pourquoi de l’existence des 36 heures. Ces 36 heures sont nées d’un long combat mené en 1998, elles prennent en compte la redistribution du travail et la pénibilité du travail. En quinze ans, le métier de gardiens de prison a évolué, mais il est encore plus difficile », a ajouté le secrétaire fédéral Michel Jacobs.

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