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Greenpeace mène une action devant le cabinet de Céline Frémault

Greenpeace a déployé une bannière et bloque l’entrée du cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Frémault avec des ballons, alors que se tenait vendredi matin une réunion sur le partage des objectifs climatiques (« burden sharing ») entre les niveaux de pouvoir.

« We don’t really believe in global warming » (« Nous ne croyons pas au réchauffement climatique »), peut-on lire sur la banderole.

« Lors du prochain sommet climatique de Paris, 196 nations devront s’accorder sur les actions climatiques à entreprendre après 2020. Mais notre pays, lui, n’est même pas certain d’atteindre les faibles objectifs nationaux qui avaient été fixés par l’Union européenne pour lutter contre les changements climatiques d’ici 2020 », dénonce Greenpeace dans un communiqué.

Si les discussions ont été entamées en 2010, le fédéral et les entités fédérées n’ont toujours pas d’accord intra-belge concernant le partage des objectifs climatiques pour la période 2013-2020 appelé « burden sharing ». L’enjeu est notamment la répartition entre niveaux de pouvoir de la mise aux enchères des quotas de CO2 (évalués à environ 200 millions d’euros).

« Nos ministres n’ont pas apprécié qu’on les qualifie de climato-sceptiques, à eux de prouver qu’ils ne le sont pas en dotant la Belgique d’une politique climatique ambitieuse, basée sur les énergies renouvelables », indique Juliette Boulet, chargée de campagne climat/énergie chez Greenpeace Belgique, citée dans le communiqué.

À l’issue de la réunion entre les ministres responsables du climat Marie-Christine Marghem (fédéral), Carlo Di Antonio (Wallonie), Céline Frémault (Bruxelles) et Joke Schauvliege (Flandre), certains protagonistes ont évoqué une ambiance « constructive » qui pourrait mener à un accord. Les discussions se poursuivront pendant le week-end.

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