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Gouvernement flamand : Bourgeois et Peeters entament des consultations

Le Vif

Les chefs de file des négociations pour la formation d’un gouvernement flamand, Geert Bourgeois (N-VA) et Kris Peeters (CD&V), ont entamé jeudi et poursuivront vendredi un tour de consultations des partenaires sociaux (patrons et syndicats), des réseaux d’enseignement et des associations environnementales.

« Nous nous adressons à des gens que je qualifierais de ‘Flandre vivante’. Les organisations environnementales, l’enseignement… Nous connaissons leurs mémorandums, mais il est bon d’entendre sur quoi ils mettent précisément l’accent », a commenté M. Bourgeois.

Les organisations patronales (Voka, Unizo, etc) seront reçues en premier et se voient octroyer un quart d’heure de plus que les syndicats pour s’exprimer, selon l’agenda officiel.

Mais pour MM. Bourgeois et Peeters, il ne faut pas y voir l’indice d’une préférence. « Si les syndicats souhaitent parler une demi-heure de plus, pas de problème », a commenté M. Peeters. « Certaines discussions prendront peut-être plus de temps », a relevé M. Bourgeois.

Kris Peeters souligne l’importance de Bruxelles

« Le gouvernement bruxellois aura toute son importance dans une bonne coopération avec les autres gouvernements du pays », a affirmé jeudi le CD&V Kris Peeters, réagissant à une attaque du Bruxellois Guy Vanhengel (Open Vld) qui mettait en question la confiance qu’il accorde aux chrétiens-démocrates flamands.

M. Vanhengel, qui négocie actuellement la formation d’un gouvernement bruxellois avec le CD&V notamment, a accusé mercredi soir dans Terzake (VRT) Kris Peeters (CD&V), ministre-président flamand sortant et négociateur d’un gouvernement flamand avec la N-VA, d’avoir exclu son parti des négociations flamandes.
« Je peux dire avec certitude que c’est Kris Peeters et le CD&V qui n’ont rien voulu savoir de l’Open Vld au gouvernement flamand. Dans quelle mesure peut-on encore faire confiance à ces gens, quand on voit qu’ils veulent ainsi vous embobiner ? « , a-t-il lancé.

Pour Kris Peeters, cette attaque n’est « pas sage ». « Nous avons formé une majorité à deux partis, je ne vois pas où est le problème. Nous n’avons pas formé une coalition contre quelqu’un, mais fait un choix pour la N-VA », a commenté M. Peeters.

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