Yvan Mayeur, emporté par l'affaire du Samusocial. © BENOIT DOPPAGNE/belgaimage

GIAL avait engagé un chargé de communication devenu porte-parole d’Yvan Mayeur

L’ex-bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur a bénéficié durant un an, dans la fonction de porte-parole, des services du chargé de communication de la Ville engagé plusieurs mois auparavant par GIAL, a affirmé lundi l’actuel président de l’asbl en charge de l’Informatique de la Ville de Bruxelles, l’échevin Mohamed Ouriaghli (PS).

GIAL a été épinglée à la fin de la semaine dernière par Le Vif pour les émoluments de 1.000 euros par jour versés durant 18 ans à Michel Leroy, expert en informatique, dans le cadre d’un contrat d’indépendant. Ce contrat a été dissout en décembre, à la suite d’un audit réalisé à la demande des autorités de la Ville.

Lundi, la RTBF a indiqué que le porte-parole de l’ancien bourgmestre PS Yvan Mayeur, en poste de décembre 2013 à juin 2017, était rémunéré par l’ASBL, sans travailler directement pour celle-ci, ni dans ses locaux mais à l’hôtel de Ville de Bruxelles.

Interrogé à ce propos par l’agence Belga, l’échevin Mohamed Ouriaghli a précisé que GIAL avait bien engagé un ex-journaliste du quotidien Le Soir, en juin 2015 dans le but de constituer une cellule de communication à la Ville de Bruxelles, en tant qu’institution. Cet objectif partait du constat de la nécessité de moderniser le site web de la Ville et la gestion des contacts via les réseaux sociaux. En toile de fond de ce constat, il y avait notamment le besoin d’améliorer la communication au sujet du réaménagement des boulevards du centre en piétonnier. Le volet technique de cette mission de communication était géré par l’asbl, raison pour laquelle il fut décidé de lier contractuellement l’ex-journaliste à celle-ci moyennant à un salaire équivalent à celui qu’il percevait au « Soir ».

Le contrat de la personne dont question prévoyait explicitement que celle-ci dépendait du secrétaire communal.

Toujours selon l’échevin, c’est plusieurs mois plus tard que cette personne a été amenée à exercer un intérim au service du bourgmestre, après le départ de la porte-parole de M. Mayeur. Cette mission a été exercée durant l’année 2016, année des attentats, particulièrement chargée pour la commune centrale de la capitale.

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