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Francken attaque le PS: « Ils dorlotent les illégaux dans le seul but que la N-VA ne s’en sorte pas »

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, a accusé jeudi le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, et son parti, le PS, de ne pas vouloir intervenir pour évacuer le parc Maximilien en raison de motifs politiques.

Le parc, situé à côté de la Gare du Nord et de l’Office des étrangers, sert de point de ralliement à plusieurs centaines de migrants qui peuvent y recevoir des soins et de la nourriture, et entrer en contact avec une plateforme citoyenne qui essaie de leur fournir un hébergement.

Certaines informations font état d’un accroissement du nombre de personnes qui s’y rendent chaque soir. Selon les responsables de la plateforme, la situation est toutefois comparable à ce qu’elle était l’an passé à la même époque.

« Hub migratoire vers la Grande-Bretagne »

Interrogé jeudi sur la VRT, M. Francken (N-VA) a une nouvelle fois accusé des ONG d’avoir créé « un hub migratoire vers la Grande-Bretagne », la plupart de ces migrants ne souhaitant pas, selon lui, demander une protection en Belgique.

Le premier échevin de la Ville de Bruxelles, Alain Courtois (MR), a affirmé récemment que le collège communal voulait mettre un terme à cette situation. Le bourgmestre n’a pas fait de commentaire, indiquant seulement que M. Courtois s’exprimait en son nom personnel.

« Le bourgmestre Close, le PS ne veulent pas intervenir. Il y a maintenant plus d’un an que la police locale n’y a plus mené d’action, à l’exception d’une la semaine passé », a affirmé M. Francken.

Or, la situation au parc Maximilien incombe aux autorités locales et non à la police fédérale qui ne peut intervenir que dans la Gare du Nord par le biais de la police des chemins de fer, a ajouté le secrétaire d’Etat qui dénonce un « agenda politique » dans le chef de M. Close et du PS.

« Ils dorlotent les ONG, ils dorlotent les illégaux dans le seul but d’attaquer la N-VA, de montrer que la N-VA ne s’en sort pas, que Francken, que Jambon ne s’en sortent pas, que c’est de notre faute », a-t-il lancé.

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