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Formation fédérale : pas de « carrousel communautaire dont on ne connait pas la fin »

Le roi Philippe a poursuivi mardi ses consultations des présidences de parti pour sortir de l’impasse au niveau fédéral, avec dès 9h00 le jeune Conner Rousseau (sp.a). Ce dernier indique vouloir un « tournant social », sans « carrousel communautaire ».

Après son passage chez le souverain, le jeune président de parti ne souhaitait pas s’exprimer sur une possible coalition en vue de la formation d’un gouvernement fédéral. Selon lui, on a encore trop peu parlé de contenu. « On n’a pas encore suffisamment essayé, loin de là », commente-t-il.

Le président de la N-VA Bart De Wever estimait mardi soir que l’impasse actuelle démontre que le pays est devenu ingouvernable et a besoin de réformes.

Conner Rousseau admet quant à lui que le pays souffre de « défauts de construction », « mais pas seulement en ce qui concerne la Flandre et la Wallonie. Également sur la politique climatique, les pensions et revenus, et les soins de santé, nous avons vu que cela ne fonctionne pas quand on laisse les rênes à la droite », indique-t-il. « Nous n’allons pas monter sur un carrousel communautaire dont on ne connait pas la fin ».

Y a-t-il un « front » socialiste du sp.a et du PS? « Nous nous entendons bien, mais nous sommes le sp.a et eux le PS ».

On s’attend à ce que le Roi charge une nouvelle personne d’une mission royale mercredi. Sera-ce Conner Rousseau? « Je ne me suis pas porté candidat », répond-il sobrement.

Après le président des socialistes flamands, le président du MR Georges-Louis Bouchez est arrivé au Palais pour être reçu à 10h00. Il y a encore des solutions, assure le Montois, et il n’y pas de « tabous ».

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