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Forcer les chômeurs à effectuer des tâches d’intérêt général, « une très mauvaise idée »

Selon des chercheurs de la KUL, le projet qui figure dans l’accord de gouvernement, de faire travailler deux demi-journées par semaine les chômeurs de longue durée, est une très mauvaise idée.

Après avoir étudié le fonctionnement d’un tel système dans d’autres pays, les chercheurs ont en effet conclu qu’il n’avait que des inconvénients, est-il rapporté jeudi dans Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.

« En Grande-Bretagne par exemple, les chômeurs qui entrent dans un tel programme ont après deux ans la même probabilité de décrocher un emploi que ceux qui ne l’ont pas fait », indique le chercheur Ides Nicaise.

Par ailleurs, une incertitude juridique rend l’obligation de travailler pour la communauté dangereuse, selon les chercheurs. La limite entre un tel service à la société et du travail forcé serait fort mince, et les autorités britanniques ont déjà perdu des procès à cause de cela, notent-ils.

Les chercheurs proposent comme solution d’être plus souple avec le vrai travail volontaire bénévole dans lequel un chômeur voudrait éventuellement s’engager.

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