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Financement des partis: CD&V, sp.a et Open Vld nient tout enrichissement

Les partis flamands de la majorité fédérale CD&V, sp.a et Open Vld nient tout enrichissement grâce aux nouvelles règles en matière de financement des partis.

Dans une déclaration commune, ceux-ci soulignent au contraire que 37 millions d’euros seront épargnés « en régime de croisière » avec la réforme du Sénat. Sur base de chiffres émanant des politologues de la KUL Bart Maddens et Jef Smulders, De Standaard rapportait samedi que les partis politiques s’étaient attribués 8,1 millions d’euros de plus grâce à la nouvelle loi sur le financement des partis. Une accusation que les partis de la majorité réfutent.

« Il n’est absolument pas question d’argent supplémentaire pour le politique. Avec la réforme du Sénat, le financement via ce canal disparaît. Cela passera à l’avenir par la Chambre. Il ne s’agit donc pas de moyens supplémentaires mais bien d’un transfert de moyens », indique le communiqué.

« Nous vivons selon nos moyens: au total, durant cette législature, 2,4 millions d’euros en moins seront consacrés au fonctionnement des partis politiques via le fédéral, par la non-indexation du financement en 2012, 2013 et 2014. Grâce à la réforme du Sénat, un total de 37 millions d’euros seront épargnés en ‘régime de croisière’ et on dénombrera 40 politiciens en moins. C’est une première dans notre pays », estiment les trois partis.

Des chiffres et des arguments que rejoint le parti écologiste Groen, qui a participé aux négociations sur la réforme de l’Etat. « C’est la première fois de l’histoire qu’une réforme de l’état place le fonctionnement des partis politiques sous la loupe, impose des économies et exige davantage de contrôle », souligne le président de Groen, Wouter Van Besien.

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