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Fin de 18 mois de mission en Irak-Syrie pour les F-16 belges

La Belgique a mis fin mardi à dix-huit mois de missions de guerre contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, avec le retour au pays de ses quatre avions de combat F-16 engagés dans les opérations aériennes de la coalition dirigée par les Etats-Unis.

Ces avions ont atterri sur le temps de midi sur la base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg), où les pilotes ont été accueillis par le ministre de la Défense, Steven Vandeput, qui a qualifié l’action de son personnel de « fantastique prestation ». Les appareils belges ont opéré durant 18 mois sans discontinuer au départ de la Jordanie – en fait la base aérienne d’Azarq, que les militaires préfèrent ne pas désigner – enchaînant entre juillet 2016 et cette fin d’année 605 missions à au moins deux avions (soit 1.235 « sorties » individuelles) et larguant 675 bombes en 6.080 heures de vol, a expliqué le commandant de la composante Air, le général-major Frederik Vansina, devant la presse. Depuis juillet 2017, en raison de la défection des Pays-Bas qui se sont révélés incapables de relever le détachement aérien belge, le nombre d’avions a été reduit de six à quatre et le personnel total d’une dizaine de militaires. L’efficacité des attaques au sol contre des positions des djihadistes de l’EI (ou Daech, selon son acronyme arabe) a atteint 85% et le taux de réussite des frappes a été de 97%, selon le général Vansina, qui affirme ne pas disposer de preuve de victimes civiles causées par des bombes belges.

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