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Extinction de l’éclairage autoroutier: un bilan mitigé

Le Vif

Si l’extinction de l’éclairage sur les autoroutes et routes nationales en Flandre n’a pas entraîné de hausse du nombre d’accidents depuis l’été 2011, cette mesure n’a cependant entraîné aucune économie significative, ce qui était pourtant l’objectif.

Le gouvernement flamand a adapté en 2011 l’éclairage de ses grands axes, le supprimant en général lors de conditions de circulation « normales », mais en le maintenant autour des entrées et sorties autoroutières et en cas de travaux ou d’embouteillages. Le déclenchement de l’éclairage est en effet soumis au jugement d’un responsable de l’Agence flamande des routes et de la circulation (Vlaams Agentschap Wegen en Verkeer) qui l’actionne – manuellement – en cas de nécessité.

Une première évaluation réalisé par l’agence, présentée dans un rapport au parlement flamand, révèle que le nombre d’accidents de la circulation n’a pas augmenté depuis l’été 2011. Au cours de la période 2009-2012, le nombre global d’accidents, de jour comme de nuit, a même baissé d’un quart.

Les automobilistes ont toutefois adressé de nombreuses plaintes dans un premier temps à l’agence pour se plaindre de la suppression de l’éclairage par temps de pluie. Mais le nombre de plaintes s’est entre-temps réduit. « Notre coopération avec l’Institut royal météorologique (IRM) s’est améliorée », a expliqué jeudi la ministre de la Mobilité, Hilde Crevits.

La consommation d’énergie s’est par contre à peine réduite, un phénomène attribué au fait que les panneaux routiers et la ventilation des tunnels consomme aussi de l’électricité. La consommation électrique n’est ainsi passée que de 113.000 MWh à 112.000 MWh au cours de la période 2009-2012. Mais la hausse du prix de l’énergie a entraîné une augmentation de la facture totale.

Les coûts d’entretien sont aussi restés identiques, les installations devant de toute manière être entretenues.

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