L'UCLouvain annonce abandonner Testwe pour une quarantaine d'examens. © iStock

Examens : l’UCLouvain renonce partiellement au logiciel TestWe

Stagiaire Le Vif

Suite à des problèmes techniques survenus lors de deux tests blancs, l’UCLouvain se sépare du logiciel TestWe pour une quarantaine d’examens.

Depuis plusieurs semaines, des voix s’élevaient contre le logiciel TestWe. En cause : une surveillance à distance qui n’était pas du goût des étudiants. Et pourtant, ce n’est pas la vague militante qui aura eu raison du logiciel, mais bien des problèmes techniques. « Nous nous sommes rendu compte, lors deux tests blancs, que des problèmes techniques survenaient lorsqu’un nombre trop important de connexions se déroulaient en même temps. Les serveurs ne tenaient pas le coup.« 

En conséquence, l’UCLouvain a annoncé se séparer du logiciel pour une quarantaine d’examens qui rassemblaient un nombre important d’étudiants, principalement organisés par la faculté ESPO, mais concernant un plus grand nombre d’étudiants.

Ces examens seront organisés sur des plateformes telles que Teams avec lequel les étudiants ont travaillé durant le confinement et Moodle, un support de cours bien connu des étudiants. Cela permettra, selon l’université, de diminuer le stress qui pèse sur les étudiants et d’éviter de devoir organiser des tests blancs pour ces plateformes, dont le fonctionnement est connu des étudiants. Les nouvelles modalités d’examen seront communiquées sous peu aux étudiants. Pour le reste des examens, Testwe reste bien d’application.

Pour l’Assemblée Générale des Étudiants de Louvain (AGL), la décision actuelle des autorités de l’UCLouvain ne satisfait pas totalement ses attentes. L’AGL demande un abandon total de l’utilisation de TestWe : « Les tests blancs des derniers jours et les bugs qu’ils ont engendrés font pâtir l’ensemble des étudiants. Même les personnes n’ayant pas subi trop de problèmes se demandent s’ils seront les suivants, et si dans leur cas, ce sera un examen qui tombera.« .

« On ne veut prendre aucun risque et nous souhaitons prendre en compte le très grand stress dans lequel ce système plongeait de nombreux étudiants » , explique Isabelle De Coster, la porte-parole de l’UCLouvain. Cette dernière rappelle aussi qu’une dizaine d’examens, en médecine, par exemple, qui rassemblait un nombre moins important d’étudiants se sont parfaitement déroulés.

Julien Roubaud

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