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Entre 10.000 et 30.000 personnes attendues à la manifestation dimanche

Entre 10.000 et 30.000 personnes sont actuellement attendues à la manifestation citoyenne « Shame » qui aura lieu ce dimanche à Bruxelles. « Et ces chiffres ne cessent d’augmenter », affirment les organisateurs lors d’une conférence de presse donnée jeudi en français, néerlandais et anglais.

Les étudiants flamands initiateurs de l’action sont « fatigués de ne pas avoir de gouvernement » et veulent lancer un signal positif: « nous voulons secouer les cocotiers et faire réagir les politiciens. A cinq, d’horizons, d’origines et de langues différentes et en deux semaines, nous avons réussi à faire quelque chose. On prouve qu’on peut arriver à travailler ensemble et être constructifs alors que les politiques n’arrivent pas à ouvrir le dialogue et s’insultent même », dénoncent-ils.

Les organisateurs ont travaillé en collaboration avec la Ville de Bruxelles et les policiers (au nombre encore inconnu) qui seront présents dans les rues de Bruxelles dimanche pour optimaliser le bon déroulement de la manifestation.

L’événement Facebook créé pour l’occasion comptait jeudi midi près de 22.000 personnes dans la catégorie « participera » et plus de 25.000 « participera peut-être ».

« La manif connaît un succès incroyable et inespéré; cela prouve le malaise qu’éprouvent les citoyens en raison de l’impasse politique que nous connaissons actuellement », commente Thomas Royberghs, l’un des organisateurs.

Les jeunes n’ont pas pour objectif de participer aux négociations politiques mais bien de dénoncer la situation actuelle: les citoyens ont voté le 13 juin dernier et il n’y a toujours pas de gouvernement. Il s’agit dès lors, selon eux, d’un « déni de démocratie ».

Quant aux partis politiques, le Parti populaire a déjà annoncé son intention de participer à la manifestation. Tandis que la présidente du cdH Joëlle Milquet espère que le « mouvement citoyen » contribuera à faire pression pour « décoincer » la volonté flamande d’imposer la N-VA dans ce gouvernement et donc dans les négociations actuelles.

Le Vif.be, avec Belga

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