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Enseignement : Simonet dément toute économie en 2013

Le ministre de l’enseignement obligatoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marie-Dominique Simonet (cdH), a répété ce vendredi, à l’occasion de la présentation des Indicateurs de l’enseignement 2012, qu’aucune réduction de budget ne frapperait l’enseignement en 2013.

« Investir dans l’enseignement est l’une des clés du redéploiement wallon et bruxellois. Miser sur l’enseignement reste ma priorité et celle du gouvernement, y compris sur le plan budgétaire », a-t-elle commenté, ce vendredi lors de la présentation des Indicateurs de l’enseignement 2012.

Commentant les articles de presse récents faisant état de mesures d’économies dans l’enseignement, Mme Simonet a profité de l’occasion pour faire une mise au point. Si son département a bel et bien été contraint à des « efforts » à hauteur de 22 millions d’euros, « il s’agissait de moyens nouveaux que nous voulions engager en 2013 et qui sont reportés à l’année suivante », a-t-elle précisé.

La ministre a ajouté que, en dépit de la situation budgétaire actuelle, le gouvernement de la Fédération avait convenu d’augmenter l’enveloppe budgétaire pour l’enseignement obligatoire de quelque 230 millions d’euros en 2013, soit 4,24% de moyens en plus. « On aurait pu toucher au nombre ou aux salaires des enseignants, mais on ne l’a pas fait », a insisté Mme Simonet. « Au contraire, il y aura 1.250 profs en plus. A l’heure où de nombreuses fermetures font la Une de l’actualité, cela mérite d’être souligné… ».

Pour la ministre centriste, cette augmentation budgétaire au bénéfice de l’éducation est une « preuve de confiance et de respect » envers les enseignants, ainsi qu’une réponse à l’augmentation de la démographie dans les écoles de la Fédération.

Le redoublement représente 6% du budget de l’enseignement

Par ailleurs, il ressort des Indicateurs de l’enseignement 2012 publiés ce vendredi que le redoublement dans l’enseignement fondamental et secondaire représente un coût de quelque 422 millions d’euros à charge de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Selon ces données portant sur l’année académique 2010-2011, le redoublement affecte un pour cent des élèves du maternel, 3,9% de ceux du primaire mais 15,3% des élèves du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Si ce phénomène est plutôt en diminution dans le fondamental, il connaît dans le secondaire une stabilisation après plusieurs années de progression continue.

Ces 422 millions d’euros générés par le redoublement et le retard scolaire représentent un peu plus de 6% du budget de la Fédération consacré à l’enseignement.

L’étude fournit une analyse également détaillée des années les plus sensibles au redoublement.

Dans le primaire, c’est la 1ère année qui est la plus sensible, avec un taux moyen de redoublement de 6%.

Dans le secondaire, c’est la troisième année qui est la plus « meurtrière », plus d’un élève sur cinq (21%) étant contraint de recommencer son année. Elle devance de peu la 5e année, qu’un peu moins d’un élève sur cinq (19%) redouble.

Infos: www.enseignement.be/indicateursenseignement

Levif.be avec Belga

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