© Belga

Enseignement en Flandre : le catholique dans le viseur de la N-VA et de l’Open Vld

La baisse de la qualité de l’enseignement flamand est due en grande partie à la « pédagogie du plaisir » du réseau catholique, a accusé lundi le président de la N-VA, Bart De Wever, à la suite d’une enquête réalisée par la KULeuven qui fait grand bruit au nord du pays.

En 2003, l’enseignement flamand comptait parmi les meilleurs au monde. Les écoliers du nord du pays occupaient la première place du classement Pisa de l’OCDE en mathématiques et la troisième en lecture.

Mais le niveau a fortement baissé ces dernières années, d’après cette étude. Ses auteurs ont combiné les résultats des classements Pisa avec ceux de deux autres études internationales: PIRLS, qui évalue la maîtrise de la langue et l’aptitude à la lecture, et TIMSS, qui compare les compétences des élèves en sciences et mathématiques.

Selon la KULeuven, l’avantage que possédaient les élèves flamands sur les francophones en matière de lecture s’est réduit de moitié. Si les résultats diffèrent selon les réseaux, l’enseignement catholique accuse les plus importants reculs.

Le président des nationalistes flamands dénonce une dérive pédagogique qui a commencé à la fin des années 1960. « Cela est lié au projet pédagogique: tout a glissé vers la pédagogie du plaisir, du ‘ça doit être chouette’. L’enseignement catholique était jadis un frein aux changements de ce genre. Maintenant la coupole (le réseau d’enseignement) paraît être le premier promoteur d’une sorte de nivellement par le bas », a-t-il dit sur le plateau de « Ter Zake » (VRT).

La présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, s’en est également pris à la coupole du réseau catholique. Sur Twitter, elle a accusé son directeur, Lieven Boeve, de pratiquer la « politique de l’autruche » en n’écoutant pas les enseignants. « La qualité de l’enseignement est en chute libre. Nous ne pouvons pas laisser faire cela », a-t-elle ajouté.

Contenu partenaire