© Belga

Engis : la police recherche toujours les corps des deux fillettes disparues en Meuse

Les recherches se poursuivent depuis lundi matin afin de tenter de retrouver les corps des deux fillettes disparues en Meuse dimanche après-midi. Le bateau de la police de la navigation de Zeebruges a été mis à l’eau à 12h45 à Jemeppe-sur-Meuse.

La Meuse a été divisée en huit zones de recherche entre Engis et la frontière belgo-néerlandaise. Des équipes de pompiers, de policiers et d’agents de la protection civile y travaillent. L’importance du courant ne facilite pas leur tâche. Un hélicoptère de la police fédérale intervient en appui aérien des différentes équipes sur le terrain.

Les autorités néerlandaises ont été avisées et des recherches devraient aussi être entreprises dans la Meuse aux Pays-Bas.
Les recherches n’ont encore donné aucun résultat probant. Elles seront interrompues lundi soir vers 18 heures pour reprendre mardi matin.

Depuis lundi matin, d’importants moyens sont déployés sur la Meuse entre Engis et la frontière néerlandaise située à une cinquantaine de kilomètres en aval du lieu de disparition des deux fillettes engissoises.

Pompiers, plongeurs, policiers, membres de la cellule disparition et autres intervenants travaillent sans relâche à la recherche des corps des deux enfants. Un bateau de la police de la navigation de Zeebruges, équipé d’un sonar, un bateau de la protection civile de Crisnée, un hélicoptère de la police fédérale équipé d’une caméra thermique et d’autres moyens sont déployés.

Lors d’un point presse à la maison communale engissoise, le bourgmestre engissois Serge Manzato a expliqué lundi après-midi que divers services étaient mobilisés afin de venir en aide à la famille des victimes et aux enfants des écoles qu’elles fréquentaient. « Ce drame est l’histoire d’une famille, d’amis, de parents, d’école, de toute une commune qui ne peuvent vivre que très difficilement ce drame »,
commente-t-il.

Dès mardi matin, une cellule d’accompagnement psychosocial sera mise en place à l’école Wauters, au centre d’Engis. Celle-ci sera accessible aux parents, enfants et enseignants qui souhaitent bénéficier d’un soutien.

Lors de la conférence de presse de lundi après-midi, le commissaire Marc Jonet (zone de police Meuse-Hesbaye), de garde au moment de la disparition, a rappelé la chronologie des faits: « La plus jeune enfant a voulu aller chercher un objet dans la Meuse dimanche vers 16 heures. Sa soeur, la voyant en difficulté, a voulu l’aider et est tombée dans l’eau à son tour, à proximité d’une péniche amarrée. Leur frère est aussitôt rentré chez lui pour donner l’alerte. Les pompiers étaient sur place à 16H04. Des recherches locales, puis plus étendues, ont été entreprises jusqu’à la nuit tombante. L’espoir de retrouver les petites vivantes étaient désormais très mince ».

« Lundi matin vers 9 heures, les recherches ont repris avec davantage encore de moyens, jusqu’à la frontière belgo-néerlandaise située à 52 kilomètres du lieu de disparition des fillettes. Aux Pays-Bas, la police fluviale a également entamé des recherches. Toutes ces recherches n’ont malheureusement rien donné à cette heure. Elles devront être interrompues ce lundi soir à la nuit tombante pour reprendre dès mardi matin », a ajouté le commissaire.

Levif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire