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Encore 108 communes wallonnes sans cellule antiterrorisme

Sur un total de 262, 108 communes wallonnes n’ont pas encore de cellule antiterrorisme pour détecter les personnes vulnérables tentées par le radicalisme, selon les informations de Sudpresse développées mercredi. C’est pourtant une obligation depuis le 24 septembre.

Ces cellules antiterrorisme appelées CSIL-R (pour Cellules de sécurité intégrale locale en matière de radicalisme, d’extrémisme et de terrorisme) ont deux fonctions: détecter les personnes en radicalisation et assurer un suivi individualisé de ces personnes en les confiant à des acteurs sociaux.

L’objectif est de prévenir les infractions terroristes. Elles ne sont pas à confondre avec les Task Force locales (police, parquet), qui travaillent dans une optique sécuritaire. Les cellules communales ont un rôle sociopréventif.

Les CSIL ont été lancées en 2015 sur base volontaire, puis ont été recommandées après les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016 avant d’être rendues obligatoires récemment. Les communes peuvent se regrouper pour constituer ensemble une cellule.

Il en existe à ce jour 228 dans le pays: 19 à Bruxelles, 156 en Flandre et 53 en Wallonie. 337 communes sont couvertes à l’échelle du pays; 148 en sont dépourvues dont 108 en Wallonie.

Belga

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