© Image Globe

En Wallonie, 70% des grèves sont illégales

Selon une étude de l’Union wallonne des entreprises, de 60 à 70% des grèves du secteur privé en Wallonie ne respectent pas les procédures légales, lit-on samedi dans la Libre Belgique.

Par procédures légales, l’UWE rappelle qu’il faut en principe organiser une médiation avant de déposer un préavis de grève pour ensuite passer à la grève.

« On nous reproche souvent de revenir tout le temps sur les séquestrations de directions d’entreprise en cas de conflit social et sur le blocage des usines, mais ces questions sont très graves et sont significatives d’une violence dans les rapports sociaux. Même si ce n’est pas forcément la réalité des 70.000 entreprises que compte la Wallonie, analyse Vincent Reuter, administrateur délégué de l’UWE, dans la Libre Belgique. « Mais ça prouve que l’on n’a pas le climat social qu’il faudrait dans une région en retard économique comme la nôtre.

Dans notre situation, nous devons être excellents au niveau du climat social pour susciter des investissements locaux et attirer des investisseurs étrangers ».

Vincent Reuter estime que la plupart des actions syndicales violentes sont à mettre au compte de la FGTB. « La plupart des actions de ce genre sont à mettre au compte de la FGTB. Car elle est noyautée dans certaines entreprises par le PTB, surtout dans le secteur Métal. A ce sujet, la région liégeoise est plus bouillonnante qu’ailleurs aussi sur cette question. Mais le Hainaut a eu son lot de séquestrations », souligne-t-il.

L’UWE estime qu’il y a encore trop de « violences syndicales » et de situation « à la limite » comme la séquestration de la direction locale d’ArcelorMittal à Liège dernièrement.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire