© Capture d'écran MRAX

En grève, les travailleurs du Mrax menacent de faire une grève de la faim

Six travailleurs sur huit du Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (Mrax) mènent ce lundi une grève spontanée à la suite du licenciement d’un des travailleurs.

Ses collègues réclament sa réintégration et la démission du directeur, Radouane Bouhlal. S’ils ne sont pas entendus, les travailleurs menacent de mener d’autres actions, dont une grève de la faim.

Ayant appris le licenciement vendredi d’un des travailleurs, portant à 29 le nombre de licenciements depuis 2004, date de l’entrée en fonction comme président de Radouane Bouhlal, les travailleurs, réunis dimanche en assemblée du personnel, ont dénoncé cette décision qu’ils ont qualifié de « grave, arbitraire et injuste ». Ils réclament la réintégration de leur collègue, mais également la démission de Radouane Bouhlal, qui est devenu directeur en 2011.

Les travailleurs dénoncent depuis plusieurs mois la gestion et l’instrumentalisation de la direction, qui ne veut pas les rencontrer, d’après la porte-parole du front commun syndical SETCa-CNE, Malamine Fadiaba. Ils demandent également le payement des primes des accords non marchands et des primes de fin d’année.

Les travailleurs du Mrax avaient mené une grève « d’avertissement » le 20 décembre et une administratrice, Mireille Robert, qui avait dénoncé la gestion du mouvement, a démissionné jeudi de ses fonctions.

Malamine Fadiaba, qui dénonce les menaces de plainte dont il fait l’objet, souligne que si les travailleurs ne sont pas entendus, ils sont prêts à mener d’autres actions, dont une grève de la faim, voire une expulsion et une séquestration.

Les travailleurs procéderont mardi matin à une évaluation du mouvement.

Le Vif.be, avec Belga

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