Elise Mertens, sur les traces de Justine et Kim. © belgaimage

En 2018, le spleen de Goffin, l’éclosion de Mertens

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Année en demi-teinte pour David Goffin. Blessé à l’oeil en février, il est revenu au printemps, mais sans convaincre : éliminé au troisième tour, tant à Roland-Garros qu’à l’US Open, et au premier tour à Wimbledon. Pendant ce temps, le tennis belge s’est trouvé une nouvelle joueuse de talent, qui pourrait marcher sur les traces de Justine et Kim : Elise Mertens a atteint les demi-finales de l’Open d’Australie en janvier.

Année en demi-teinte pour David Goffin. Blessé à l’oeil en février, il est revenu au printemps, mais sans convaincre : éliminé au troisième tour, tant à Roland-Garros qu’à l’US Open, et au premier tour à Wimbledon. Le numéro un belge a certes brillé par moments, mais il est sorti du top 10 mondial. Il y a de la cohérence : n’avait-il pas dit lors d’une interview, en début d’année, qu’il n’était pas prêt à tout sacrifier pour rester des années durant parmi les dix meilleurs joueurs mondiaux ?

Le réalisateur Joachim Lafosse déclarait au Vif/L’Express pourquoi David Goffin est  » sublime  » :  » C’est quelqu’un qui ne « fait » pas avec les moyens de notre époque. Il a un talent inouï, qui tient à son oeil et à son rythme. N’ayant pas la puissance physique de ses adversaires, il doit compenser par une prise de balle anticipée, très courte, avec un temps de réaction plus rapide. Pour moi, un très grand joueur n’est pas quelqu’un qui aligne les victoires en grand chelem, c’est quelqu’un qui apporte du plaisir en faisant avec ce qu’il est. Là, on se rapproche d’un artiste. D’une expression unique.  »

Pendant ce temps, le tennis belge s’est trouvé une nouvelle joueuse de talent, qui pourrait marcher sur les traces de Justine et Kim : Elise Mertens a atteint les demi-finales de l’Open d’Australie en janvier.

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