Elio Di Rupo, à la cérémonie des 130 ans du PS. © BELGA

Elio Di Rupo rappelle qu’il est le président élu du PS

Elio Di Rupo a relativisé les critiques entendues ces dernières semaines dans le monde socialiste à propos de la direction du parti. Interrogé sur les ondes de La Première, il a rappelé qu’il était le président élu du PS.

A l’occasion du 1er mai, le président de la CGSP, Michel Meyer, a appelé au départ de l’ancien premier ministre, estimant qu’il ne pouvait porter à la fois le renouveau du parti et les mesures du gouvernement précédent, très durement décriées par les syndicats. Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur, a réclamé quant à lui le retour d’une culture du débat dans un parti où le « G9 » (organe informel constitué autour du président et qui regroupe les principaux dirigeants du PS) a pris trop d’importance.

« Je viens avec mon expérience de premier ministre et, tout en étant premier ministre, je suis resté socialiste. Cette expérience, je la mets au service des militants. Les militants ont voté et je conduis le parti avec toute une équipe, avec une volonté de renouveler le PS. Il y a énormément de leaders qui font l’objet chez moi de beaucoup de critiques mais je me tais parce que, si je devais dire toutes ces critiques que l’on formule à l’égard de Pierre, Paul ou Arthur, je créerais des incidents.

D’une manière générale, je respecte les institutions, surtout les gens qui sont élus, notamment ceux qui sont élus par les militants », a-t-il déclaré. Les derniers sondages ont montré un recul des intentions de vote pour le PS alors qu’à sa gauche, le PTB progresse.

A croire le président du PS, les positions de son parti ne sont pas toujours suffisamment relayées dans les médias. Il a pointé du doigt « un problème de relais de la communication ». « Il suffirait que l’on accorde autant d’importance à ce que l’on dit qu’à ce que d’autres disent et, vous verrez, le message passera », a-t-il ajouté.

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