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Elio Di Rupo libère la parole au PS. Une fois…

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

Le Parti socialiste n’affiche pas la meilleure santé de son histoire. Certains, à demi-mots, s’en plaignent tant que certains de nos confrères ont même évoqué une « fronde généralisée  » contre le président Di Rupo.

Celui-ci, il est vrai, peine à trouver le juste message dans une opposition fédérale dont profite beaucoup le PTB. Alors, pour calmer les grincheux, ou pour leur donner la parole, il a, au bureau de rentrée des socialistes francophones, entamé la séance par une demande : que chacun exprime ce qui, selon lui, ne va pas au parti. Une bonne dizaine, poliment, ont levé le doigt : Olga Zrihen, Paul Furlan, Sophie Pécriaux, etc. Le président les a remerciés, a courtoisement pris note, et puis chacun s’en est retourné, soulagé de militer dans un parti où chacun, désormais, semblait avoir recouvré le droit de s’exprimer. Ça n’aura pas duré : le bureau suivant, lundi 26 septembre, aura été aussi cadenassé qu’à l’habitude : plus question de parler d’autre chose que de la thématique du jour. « Une fois tous les dix ans, c’est déjà bien… », se console un parlementaire.

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