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Elio Di Rupo est prêt à accepter une très large autonomie fiscale

Le préident du PS Elio Di Rupo s’est dit prêt à accepter une très large autonomie fiscale en faveur des Régions, portant sur 14 milliards d’euros, à condition toutefois que cela n’affaiblisse ni l’une ou l’autre Région ou Communauté, ni n’étouffe le niveau fédéral.

Le président du parti socialiste Elio Di Rupo se prononce mercredi en faveur d’une large autonomie fiscale au profit des Régions dans des interviews à la Libre Belgique et aux journaux du groupe Sud Presse. Il se dit toutefois prêt à faire ce « geste », « pour autant qu’il n’y ait pas un affaiblissement d’une Région ou d’une Communauté et pour autant que le mécanisme ne vienne pas étouffer le fédéral ».

Selon lui, cette autonomie pourrait porter sur 14 milliards d’euros, soit 40% de l’impôt perçu. « C’est gigantesque. Astronomique! « , poursuit le président du PS qui réclame en compensation un « mécanisme qui préserve la capacité d’action du fédéral ».

Interrogé sur la longueur des négociations, et l’urgence économique, M. Di Rupo estime qu’il « faut un gouvernement aussi vite que possible ». Organiser de nouvelles élections serait « irresponsable », juge-t-il encore. Il ne s’attend toutefois pas à la formation d’un gouvernement avant 2011.

En sera-t-il le Premier ministre? « La question ne se pose pas », répond le président du PS. « Je ne me soucie pas de mon avenir, mais de celui des citoyens. cela ne m’a jamais préoccupé. Sinon, je n’aurais eu qu’à accepter ce que certains voulaient quand j’étais préformateur », conclut M. Di Rupo auprès de Sud Presse.

LeVif.be, avec Belga

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