Johan Vande Lanotte © Belga

Electrabel « profite de l’hystérie autour du black-out »

L’ancien vice-Premier ministre sp.a Johan Vande Lanotte déplore, dans un article publié par le Laatste Nieuws, « l’hystérie » qui entoure selon lui la possibilité d’un black-out énergétique en Belgique. La situation « profite à Electrabel et à tout le secteur nucléaire », dit-il.

« Il ne faut pas être particulièrement méfiant pour voir que le secteur nucléaire y a tout intérêt », affirme le socialiste flamand. « D’abord, deux centrales tombent à cause des micro-fissures. Et juste avant l’hiver, alors que Doel 1 doit être mise hors de circulation, Doel 4 tombe aussi, à cause d’un prétendu acte de sabotage. On fait peur à tout le monde ».

Pour M. Vande Lanotte, la peur du black-out conduit à délivrer un message clair à la population: « sans énergie nucléaire, les lumières s’éteignent ». « Et la nouvelle ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem, vient nous annoncer qu’elle doute de la sécurité d’approvisionnement si nous fermons Doel 1 et Doel 2. Il faut être aveugle pour ne pas voir qu’Electrabel en bénéficie.

C’est cousu de fil blanc ». M. Vande Lanotte précise qu’il n’accuse personne directement, mais il « constate qu’une atmosphère est créée dans laquelle on suggère qu’on ne peut pas réussir sans le nucléaire ». De son côté, Electrabel dément tirer profit de la situation. « Que tant de centrales soient à l’arrêt nous coûte beaucoup d’argent », affirme la société.

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