© Belga

Elections : « Préférence au centre-droit, mais avec un deuxième parti francophone »

Le vice-Premier ministre MR Didier Reynders a confirmé vendredi, dans des interviews dans la presse flamande, la préférence de son parti pour « la poursuite d’un gouvernement de centre-droite ». Mais de préférence, ajoute-t-il, avec un deuxième parti du côté francophone.

« La condition est la même qu’en 2014: un gouvernement de réformes socio-économiques, donc pas de pourparlers sur l’institutionnel », affirme M. Reynders dans Het Laatste Nieuws et De Ochtend.

A ses yeux, le MR peut continuer à collaborer avec la N-VA dans un exécutif « de centre-droite », mais « ce fut très difficile d’être le seul parti francophone au gouvernement, ça a créé une impression de ‘seuls contre tous' », reconnaît-il dans De Ochtend (VRT).

En 2014, le MR avait espéré voir le cdH monter avec lui au gouvernement fédéral, mais le président des centristes Benoît Lutgen avait décliné l’offre. Qui verrait-il au gouvernement cette fois-ci ? « A part les extrêmes, je n’exclus personne, pour autant que nous puissions mettre en oeuvre notre programme libéral », ajoute-t-il.

Le MR accepterait-il encore dans l’équipe Theo Francken (N-VA), que le Premier ministre Charles Michel a plusieurs fois dû rappeler à l’ordre ? « Oui, mais ce serait mieux que la N-VA cherche un autre département pour lui », glisse Didier Reynders.

Et le vice-Premier MR de porter le fer dans la plaie. « Nous n’avons pas eu de problèmes avec sa politique. Dans la crise de l’asile, la Belgique s’est comportée très correctement: jamais autant de réfugiés n’ont été reconnus que sous Francken, mais sa communication était exagérée ».

La réponse de Theo Francken a fusé sur Twitter: « Tiens, depuis quand le Conseil de l’Europe est-il compétent à ce sujet? « , a-t-il demandé. Car alors que le chef de file des libéraux à Bruxelles mène depuis quelques jours une offensive médiatique en s’engageant pleinement dans la campagne, ses opposants lui reprochent de se présenter aux élections à la Chambre tout en briguant la direction du Conseil de l’Europe.

Contenu partenaire