Zakia Khattabi et Patrick Dupriez. © Belga

Ecolo : il n’y aura vraisemblablement qu’un seul duo de candidats

La candidature de Zakia Khattabi et Patrick Dupriez à la co-présidence d’Ecolo se précise et il n’y en aura sans doute pas d’autre. Les deux autres duos qui étaient cités -Muriel Gerkens et Benoît Hellings, Veronica Cremasco et Arnaud Pinxteren- ont renoncé à se présenter.

Les co-présidents sortants, Emily Hoyos et Olivier Deleuze, n’ont pas souhaité rempiler. Le second, vétéran d’Ecolo, a fait connaître sa décision dès le mois de juillet. La première, figure d’une nouvelle génération d’écologistes, a jeté l’éponge au mois de décembre. Les autres duos pressentis ont mûrement pesé le pour et le contre.

En mars 2012, lorsque le parti a désigné les successeurs du tandem Jean-Michel Javaux/Sarah Turine, la paire Gerkens-Hellings avait fait un beau score en recueillant 45% des suffrages face à deux autres candidats, dont le duo Hoyos-Deleuze soutenu par l’appareil du parti. Les circonstances ont changé entre-temps. Le parti a perdu les élections du mois de mai après une nouvelle expérience de participation au pouvoir.

Un processus de refondation a été entamé, balisé par les rapports Trans-Actions (dont l’une des auteures est Muriel Gerkens) et Re-Générations. « Nous avons livré une réflexion en profondeur pour comprendre les raisons de l’échec, sans nous arrêter aux causes internes et externes évidentes. Il reste un travail gigantesque à faire et il est important que l’on soit tous soudés autour d’un projet. C’est ce projet qui est important, plus que les personnes. Nous sommes plus dans une dynamique de service que de leadership », a expliqué lundi la députée fédérale Muriel Gerkens.

Avant le retrait d’Emily Hoyos, le député bruxellois Arnaud Pinxteren avait sollicité la candidature de l’ex-députée wallonne Veronica Cremasco, co-coordinatrice d’Ecolo en province de Liège.

Le temps passant, celle-ci a affiché un enthousiasme croissant mais l’émergence de la candidature de Zakia Khattabi, députée fédérale bruxelloise, a amené Pinxteren à se retirer pour éviter une rivalité fratricide. « Nous en avons beaucoup discuté, il y a eu une vraie réflexion et un engouement que je n’imaginais pas autour de notre candidature. Mais Arnaud veut être constructif et éviter les rivalités. Moi, il me paraît important de commencer le travail de reconstruction du parti depuis la régionale de Liège », a indiqué pour sa part Veronica Cremasco.

Le dernier duo de candidats se montre discret. Il attend l’expiration de l’appel à candidatures le 25 janvier pour s’exprimer. Une conférence de presse est prévue le lendemain. L’assemblée générale se prononcera le 22 mars.

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