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Didier Bellens échappe à la correctionnelle

La chambre des mises en accusation a prononcé le 2 octobre dernier un arrêt de non-lieu à l’encontre de Didier Bellens et de Pierre-Eric Evrard, ex-dirigeants de Belgacom (Proximus). Ils étaient poursuivis à Mons pour des faits de corruption supposés, indique samedi le journal L’Echo.

Il leur était reproché d’avoir vendu un immeuble appartenant à Belgacom en deçà des prix pratiqués sur le marché, à Edmée De Groeve, une proche du président du parti socialiste Elio Di Rupo, « en vue de s’attirer la bienveillance et les bonnes grâces du PS ».

L’instruction avait permis au ministère public de présenter une première fois Bellens, Evrard et De Groeve devant la chambre du conseil – étape avant un renvoi en correctionnelle – mais tant Bellens que Evrard ont interjeté appel. La chambre des mises en accusation leur a donné raison en prononçant un non-lieu.

Le parquet s’est pourvu en cassation le 18 octobre.

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