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Di Rupo : Quand le premier ministre redevient camarade

Le Vif

C’est une première depuis qu’il a endossé le costume de Premier ministre : Elio Di Rupo est intervenu devant les siens samedi à l’occasion des Estivales du PS à Namur.

Apparaissant publiquement au premier plan devant ses troupes, à neuf mois de la mère de toutes les élections, le président en congé du PS, a assuré, col de chemise ouvert, sans son habituel noeud papillon, qu’il maintiendrait le cap au gouvernement, le temps n’étant pas encore venu de faire campagne. « Au gouvernement fédéral, nous garderons le cap tout en restant fidèle à notre source », a-t-il dit, soulignant son bonheur de se retrouver parmi les militants, sa famille, et expliquant tirer sa « force de conviction au quotidien des liens qui nous unissent, socialistes ».

Le Premier ministre a défendu, dans le détail, le bilan du gouvernement fédéral -notamment le « travail extraordinaire » de Laurette Onkelinx et Jean-Pascal Labille- qui a permis de redresser le pays, sur les plans institutionnel, économique et budgétaire, améliorant le pouvoir d’achat des salariés moins nantis et des allocataires, préservant l’index, évitant toute hausse de TVA, en dépit d’un effort de 20 milliards d’euros, dont un tiers provenant du capital. Le chef du gouvernement a une nouvelle fois appelé à poursuivre cette action à travers un pacte en faveur de l’emploi et de la compétitivité, avec les Régions.

Paul Magnette lui a emboîté le pas, disant que la relance ne pourrait se satisfaire de baisses de charges, ne passerait pas par des « solutions miracles » ni par un empiétement des acquis sociaux. Tout en disant ne pas vouloir entrer en campagne, le président actuel du PS en a donné le ton, la jeunesse et l’enseignement constituant un enjeu central du programme socialiste.



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