© Image Globe

Di Antonio préfère la vignette à la taxe au kilomètre

Le ministre wallon de la Mobilité Carlo Di Antonio a rejeté lundi l’idée d’une taxation au kilomètre des véhicules légers telle qu’avancée par son homologue flamand Ben Weyts, lui préférant une vignette déductible de la taxe de circulation.

Une redevance pour les véhicules légers est envisageable en Wallonie mais pas sous la forme d’une taxation au kilomètre », a estimé le ministre cdH. Il considère qu’il serait juste que les usagers étrangers qui utilisent le réseau y contribuent également, « comme nous le faisons quand nous allons en France ou en Suisse ». La formule qui a sa préférence serait une vignette, déductible de la taxe de circulation pour les automobilistes belges. Pour Carlo Di Antonio, « l’objectif est que les utilisateurs étrangers contribuent à l’entretien de notre réseau, pas que les Wallons paient un franc de plus pour le faire ! La redevance devra être indolore pour le conducteur wallon (…) Il n’est pas question d’instaurer une double peine-taxe pour les ruraux et les travailleurs ». Le ministre wallon du Budget, Christophe Lacroix (PS), a pour sa part rappelé son refus tant d’une taxation au kilomètre que d’une vignette pour véhicules légers. Il souligne que le péage allemand actuellement en gestation fait l’objet d’une vérification par le gouvernement wallon sur son caractère légal et compatible avec les règlements européens, car les habitants de la Communauté germanophone pourraient être particulièrement discriminés par un tel péage. Quant à la vignette, « nous ne sommes pas favorables à une vignette pour les véhicules légers, puisque de toute façon c’est contraire aux directives européennes et aux réglementations en la matière », a-t-il ajouté en commission du parlement wallon, à l’occasion d’un débat sur la redevance kilométrique pour poids lourds.

Contenu partenaire