© BELGA/David Martin

Des travaux sur les autoroutes belges jusqu’en 2070

Le réseau routier belge compte actuellement 162 liaisons manquantes. Or, à peine trois d’entre elles sont complétées annuellement, note samedi Touring. L’organisme de mobilité prédit qu’à ce rythme, le réseau ne pourra être finalisé qu’en 2070.

Une étude réalisée par la « Road Federation Belgium » relève que le nombre de liaisons manquantes est passé de 153 en 2002 à 211 en 2014. Or, sur la même période, à peine 37 liaisons ont été finalisées. Touring calcule qu’à une vitesse de trois liaisons réalisées par an, le réseau routier belge devrait être prêt en 2070.

Il reste en effet 162 liaisons imparfaites à ce jour qui nécessitent la construction de nouvelles voies ou le réaménagement de goulets d’étranglement par exemple. C’est en Wallonie que les chantiers à prévoir sont les plus nombreux, avec 83 liaisons manquantes, suivie par la Flandre (63) et Bruxelles (16).

« Il est nécessaire d’avancer à pas de géant dans l’intérêt de la mobilité, de la sécurité routière et de la réduction de la pollution de l’air » met en garde Touring, qui avise les autorités « d’examiner les différents projets et de les évaluer sur base du degré d’urgence, de la faisabilité et du coût ».

L’organisme de mobilité met en avant que la priorité doit être la périphérie des grandes villes. Touring recommande par exemple d’entamer des travaux sur le ring de Bruxelles bien sûr, mais aussi sur la A28 et la N5 au sud de Charleroi ou encore pour la liaison Cerexhe – Beaufays, près de Liège.

Les changements de gouvernements ainsi que l’éclatement des compétences et budgets des différents niveaux de pouvoir sont les raisons principales du patchwork routier belge, a expliqué le porte-parole de Touring, Lorenzo Stefani.

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