La gare d'Anvers. © Belga

Des trains non sécurisés sur la ligne Bruxelles-Anvers

Neuf trains non sécurisés circulent encore sur la ligne reliant Bruxelles et Anvers, la plus fréquentée du pays. L’an denier, un conducteur de train y a ignoré un feu rouge à deux reprises alors qu’il roulait à 90 km/h. Le SPF Mobilité a ouvert une enquête, rapporte De Morgen jeudi.

Le 1er novembre 2015, un conducteur de train a négligé un feu rouge par deux fois à proximité d’Anvers-Luchtbal. Ce n’est qu’après avoir reçu un appel de la cabine de signalisation qu’il a actionné lui-même le freinage d’urgence.

Selon De Morgen, neuf locomotives non sécurisées de la SNCB sont toujours en service. « Tous nos trains nationaux sont pourvus du système de sécurité TBL1+. Mais ce n’est pas le cas des trains internationaux pour lesquels ce système n’est pas obligatoire », commente le porte-parole de la SNCB, Bart Crols, cité par le quotidien flamand. « A Anvers, l’incident s’est produit avec un train Benelux », précise-t-il.

Concrètement, ces locomotives, qui ont été utilisées par la SNCB après le fiasco du Fyra, sont uniquement équipées d’un système de sécurité datant des années 30 largement dépassé.

Le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) renvoie la responsabilité à Jacqueline Galant. « La ministre précédente a décidé d’autoriser une dérogation aux principes de sécurité pour les trains Benelux. Cette décision a été approuvée en toute transparence par le gouvernement et a fait l’objet d’un arrêté royal. » Elle doit expirer à la fin de l’année 2016, a ajouté M. Bellot.

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