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Des scientifiques louvanistes réfutent la théorie du complot sur la mort d’Albert 1er

Des scientifiques louvanistes ont réussi à identifier une trace de sang du roi Albert Ier, 82 ans après sa mort, a indiqué la KUL vendredi. La comparaison de l’ADN d’anciennes traces de sang avec celui de deux parents éloignés a permis de croiser les données. « L’authenticité des traces de sang confirme la version officielle de sa mort et réfute la théorie du complot », a expliqué le généticien médical Maarten Larmuseau.

Le roi Albert Ier est décédé le 17 février 1934 après une chute depuis les rochers de Marche-les-Dames. En l’absence de témoins, les théories du complot ont rapidement circulé. L’accident mortel d’escalade fait toujours aujourd’hui l’objet de spéculations. Des reliques présentant des traces de sang du Roi avaient été récoltées sur place par les habitants. Un journaliste de la VTM avait réussi à acheter des feuilles d’arbre portant des traces de sang et laissé le professeur Dieter Deforce de l’UGent les examiner. Ce dernier avait conclu en 2014 qu’il s’agissait de sang humain.

Le généticien médical et ses collègues de la KUL ont poussé la recherche plus loin et se sont mis en quête de deux parents du roi Albert encore en vie. « Le roi Simeon II de Saxe-Cobourg Gotha, dernier souverain de Bulgarie et ancien premier ministre du pays, dans la lignée paternelle du roi Albert Ier, et Anna Maria Freifrau von Haxthausen, une baronne allemande dans la lignée maternelle du souverain belge, étaient disposés à collaborer », a expliqué Maarten Larmuseau. « Ils ont fourni des échantillons d’ADN que l’on a comparés avec l’ADN des traces de sang. Il en est ressorti qu’il s’agissait bien du sang d’Albert Ier. »

« Le récit selon lequel le corps sans vie du Roi n’aurait jamais été retrouvé à Marche-les-Dames ou aurait été déplacé durant la nuit est dès lors très peu probable », a conclu le généticien.

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