© Belga

Des sanctions à l’encontre de la Russie ne sont « pas la première priorité »

La reprise « d’un dialogue politique sur le dossier syrien, que ce soit avec l’Iran ou la Russie » est prioritaire, contrairement à de nouvelles sanctions contre Moscou, a estimé lundi le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à son arrivée à une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg.

« Il n’y aura pas de solution militaire en Syrie et si on veut une solution politique, il faut avoir ce dialogue avec l’Iran et la Russie », a insisté le chef de la diplomatie belge. La prise de sanctions à l’encontre des alliés du régime syrien ne constitue donc « pas la première priorité » à ses yeux, a-t-il expliqué, alors que l’ambassadrice américaine à l’ONU a annoncé de nouvelles mesures de rétorsion contre Moscou pour son soutien à Bachar al-Assad.

Les frappes ciblées menées samedi par les Etats-Unis, avec la France et le Royaume-Uni, contre de le régime de Damas, en riposte à une attaque chimique présumée, étaient « un signal très fort pour montrer la ligne rouge », a également déclaré M. Reynders, tout en plaidant pour la mise en place « d’un mécanisme qui fasse qu’on n’ait plus besoin de ce genre d’actions ».

Contenu partenaire